Fer de lance du débarquement du 6 juin 1944, les Douglas C-47 du IX Troop Carrier Command larguèrent les 6.928 parachutistes de la 101ème Airborne Division en Normandie, six heures avant que l'assaut ne soit donné sur les plages. Ils continueront leur support à la division en remorquant des planeurs ou en délivrant du ravitaillement au matin du 7 juin.

       Prenant leur envol à la tombée de la nuit, le 5 juin 1944, 443 appareils seront les premiers à survoler la péninsule du Cotentin et à y larguer leurs parachutistes. 52 appareils les suivront au cours de la nuit, chacun remorquant un planeur transportant le matériel ne pouvant être parachuté.
Au matin du 7 juin 1944, ce seront 119 appareils qui viendront ravitailler la division.

       De ces missions, codées "Albany", "Chicago" et "Memphis", 17 appareils ne reviendront pas. 54 aviateurs et 117 parachutistes américains allaient vivre leur premier et ultime combat de façon tragique.

       Basée sur les témoignages d'équipages, de parachutistes ou de civils ayant vécu ces évenements tragiques, c'est leur Histoire que vous allez découvrir dans ce livre.

 

Livre Eagles' Tragedy

200 Pages - Format A4 - 210 X 297mm

Papier intérieur 115 g couché.
Couverture quadri sur 350 g couché + pelliculage.

ISBN : 9791091566292

Prix : 28,90 €uros + Port et Frais - Paiement via Paypal.

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       «Je volais avec mon avion #43-30720 chalk #17 dans l'aile droite du capitaine Schaefers, le leader du vol C. Dès le franchissement de la côte, nous avons évolué dans une couche de brouillard épais mais nous étions bien entraînés. Je n'ai jamais vu l'avion du leader quand nous étions dans la masse nuageuse. Mais lorsque nous en sommes ressortis, nous avons repris le vol en formation impeccable avec le 1st Lt. Hamblin. C'était le résultat de vols d'exercices si souvent réalisés ensemble. Alors que nous étions à quelques minutes de notre DZ, je ne suis pas sûr si c'est une partie ou tout l'avion qui était en feu. Nous volions à l'altitude de 600 mètres et à la vitesse de 140 Mph. Mon copilote m'a donné l'heure de 01h19 quand on a observé l'avion en feu. Il a continué sa course et s'est retrouvé sous ma ligne d'horizon. Je ne l'ai pas vu s'écraser. Il est possible que des parachutistes aient eu le temps de sauter».
       Jesse Harrison - Pilote - 435th TCG - 77th TCS

       «Nous sommes partis du terrain de Merryfield le 5 juin vers 23h30. L'objectif du 2ème platoon était de détruire les ponts de pierres de la N13 qui enjambaient la rivière Douve. Notre avion était chargé d'explosifs C-3 emballés dans les parapacks sous l'avion. Le vol était normal jusqu'à ce que nous atteignions les côtes Françaises. Nous sommes entrés dans un banc de nuages et lorsque nous en sommes sortis, nous avons été la cible d'une D.C.A très intense. Environ deux minutes après avoir franchi la côte, notre avion a été touché dans l'aile gauche et la partie avant de la nacelle du moteur. Ensuite tout a été très vite. Le cockpit était en flammes et l'appareil semblait hors de contrôle. Il devenait impératif de sauver mes hommes et j'ai donné l'ordre de sauter malgré le signal rouge. Lorsque j'ai quitté l’appareil, le chef d'équipage le S/Sgt. Hughes était en vie. À cet instant-là, je pensais qu'à l'avant les autres membres d'équipage étaient soit morts soit blessés grièvement. J'ai vu l'avion s'écraser à environ un kilomètre du lieu où j'ai atterri».
       2nd Lt. Howard L. Huggett - 326th AEB

       «En 1944, j'avais 15 ans et je demeurais chez mes parents à la ferme du mont au village de Basse-Addeville, commune de Saint-Côme-du-Mont. Dans la soirée du 5 juin à une heure que je ne puis préciser, un avion s'est abattu à une distance de 150 mètres de notre habitation. Nous regardions au même moment, avec mes parents, les parachutistes qui descendaient dans le marais en face, en nous demandant ce qu'il se passait. Un avion a survolé à très basse altitude la haie près de la maison. Il était en flammes, il venait de la mer en direction des terres. Nous nous sommes rendus sur les lieux quelque temps après avec mon père, l'appareil s'était écrasé dans le bas du clos sur une surface pas très importante. Il n'avait pas heurté les haies avant de toucher le sol. Des débris épars jonchaient le sol».
       Michel Frigot - La Basse-Addeville

 
© Philippe Nekrassoff - Juin 2019