A-27
- Rennes St-Jacques
Le
terrain A-27, étant celui de Rennes - St Jacques (l’aérodrome
actuel de Rennes) situé hors du territoire bas-normand, sort de notre
étude.
Le terrain d’aviation de Rennes auparavant
terrain français puis allemand fut libéré par la TUSA de
Patton le 7 août 1944. Immédiatement le 820th EAB commença
les travaux de sécurisation et de nettoyage du terrain encombré
d’importants dépôts de matériel allemand car il était
un aérodrome important dans le dispositif allemand avant de voir son
activité décroître puis, comme les terrains de l’Ouest
de la France, être vidé de ses unités opérationnelles
dans le courant de l’année 1943.
Il devint opérationnel pour les alliés le 10 août pour les
P-47 du 362nd Fighter Group en provenance de A-12 près de Balleroy (voir
A-12). Ils y demeurèrent jusqu’au 19 septembre.
Le 362nd FIGHTER GROUP "The
Mogin’s Maulers"
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362nd Fighter Group |
377th Fighter Sq.
code E4 | 378th Fighter Sq.
code G8 | 379th Fighter Sq.
code B8 |
Ils y furent rejoints par les Mustangs codés 5M du 15th Tactical Reconnaissance
Squadron du 10th Reconnaissance Group qui avaient opéré depuis
Chalgrove en Grande Bretagne pendant toute la bataille de Normandie puis par
d’autres squadrons du Group qui opéraient depuis A-9 (voir ce terrain) ;
Il convient cependant de souligner que ces unités de reconnaissance tactique
jouissaient d’une grande autonomie et pouvaient être temporairement
séparées et basées sur tout ALG suivant les besoins en
matière de reconnaissance des unités terrestres.
Le 25 août le Grand Quartier
Général du IX Air Defense Command établit ses quartiers
à Rennes supervisant directement l’action de ces 2 unités
patrouillant sans cesse en avant des troupes américaines continuant de
progresser dans le centre et dans l’est de la France, harcelant sans cesse
les concentrations de troupes ennemies et leurs points de résistance.
Les unités de combat quittèrent Rennes vers la fin du mois de
septembre et l’aéroport de Rennes servit alors de dépôt
de matériel et de lieu de maintenance aéronautique jusqu’à
sa restitution aux autorités civiles françaises le 30 novembre
1944.
© Textes et illustrations: F. Robinard
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© Cartes et profils: J. Clementine - Tous droits réservés ©
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