English version 
             
            
           | 
          
    A-28 
  - Pontorson 
  
  Fin juillet, des techniciens du 819th bataillon du génie de l’air, 
  les «dozer devils» celui là même qui s’était 
  couvert de gloire en construisant le 1er terrain de secours sous le feu ennemi 
  sur les hauteurs d’Omaha, ce qui leur valut une Presidential Unit Citation 
  amplement méritée arrivent à Boucey en vue de trouver un 
  site pour la création de leur 5ème terrain! L’avancée 
  américaine en Bretagne et dans l’ouest de la France rendait nécessaire 
  l’implantation de terrains dans ce secteur, d’autant plus que des 
  poches de résistance ennemie continuaient (et continueront) à 
  combattre jusqu’à l’extrême limite de leur force. Trois 
  terrains seront construits dans la région. Celui-ci, mais aussi celui 
  de St James (A-29) et celui des Courtils dans la Baie du Mont St Michel (A-30), 
  terrain pour lequel nous n’avons pas pu retrouver de carte dans les archives 
  américaines. 
C’est le lieu-dit «La Plaine 
  » qui fut retenu pour l’implantation du terrain. Les agriculteurs 
  furent priés de faire tout ce qu’ils pouvaient, aidés parfois 
  par des GIs, pour sauver leur récolte car arriva bientôt une véritable 
  armada d’engins alors inconnus chargés de raser toute forme de 
  végétation sur la future zone de manœuvre des avions. Les 
  travaux avancèrent très vite. La terre arable fut poussée 
  en tas assez loin des pistes pour être plus tard remise en place lorsque 
  le terrain serait rendu. Le revêtement était en PBS recouvert de 
  grillage SMT sur 3600 mètres, le reste (1400 m) restera en terre compactée. 
  Les alvéoles étaient espacées d’une quinzaine de 
  mètres les unes des autres et reçurent également un revêtement 
  en SMT ainsi que les taxi-ways. 
  Elle avait une longueur de 1525 mètres pour une largueur de 40 mètres. 
  Sachant qu'une bande de roulement en herbe de chaque côté de la 
  piste faisait 80 mètres. Donc la zone d'atterrissage faisait au total 
  200 mètres de large. A chaque extrémité de piste, un grand 
  terre plein grillagé lui aussi servait au regroupement des avions avant 
  le décollage. Cette piste était orientée ouest-est.  
  Le 819th Bataillon du Génie quitta Boucey le 14 septembre pour aller 
  construire une piste d'atterrissage à Vitry-le-François (A-67). 
  Le 26 septembre 1944, le terrain tout entier fût rendu à ses propriétaires 
  qui durent remettre le sol en état de culture. Tout ce qui avait fait 
  de ce endroit un terrain d’aviation fut abandonné aux cultivateurs 
  qui, comme partout en Normandie, se servirent des plaques bitumées pour 
  réparer provisoirement les bâtiments abîmés par la 
  mitraille et du grillage SMT qui fut découpé et distribué 
  pour en faire, qui, des clôtures, qui, des barrières ou bien encore 
  du fer pour armer le béton. Aujourd'hui rien ne subsiste de cet aérodrome. 
   
    |   CODE 
        & NO 
       | 
      NAME OF AIRDROME AND COORDINATES 
       | 
      RUNWAY  | 
      DEVELOPMENT  | 
      INITIAL 
        CONST 
        DATE  | 
      INITIAL 
        OPERA-TIONAL 
        DATE  | 
      DATE OF 
        RELEASE 
        BY USAAF  | 
    MONUMENT | 
   
   
    |   No  | 
      LENGTH  | 
      WIDTH  | 
      SURFACE  | 
      GRID 
        AZ  | 
      ENG  | 
      CDT  | 
   
   
    |    Tap Dance 
        A-28  | 
      Pontorson  | 
      5  | 
      5000 
        (3600 PBS 
        1400 ETH)  | 
      600 
        2 parallel runways  | 
      PBS 
        SMT  | 
      080°  | 
      819  | 
      Lt Col. 
        Max G. McCrory  | 
      7-8-44  | 
      15-8-44  | 
      28-9-44  | 
    Click 
      to see | 
   
 
SOURCES : USAF Historical Division Air University Department 
of the Air Force. The History of IX Engineer Command. Airfield statistics annex. 
General Herbert W. Ehrgott, USAF, Chief of Staff, IX Engineer Command. 
Ci-dessous, descriptif plus précis 
  effectué par l’ABSA (Association Bretonne du Souvenir Aérien) 
  avec son aimable autorisation. : 
  «A l'ouest "Le Tertre Burel" et à son extrémité 
  Est les abords de la ferme de la "Fougerais". Au nord de cette piste 
  principale avait été réalisée une piste de service 
  pour y stationner les véhicules incendie ainsi que le stationnement des 
  ambulances et les véhicules annexes des personnels médicaux. La 
  maintenance aviation y avait place avec groupes électrogènes. 
  Aux extrémités étaient positionnés les énormes 
  projecteurs adjoints de leurs propres générateurs. Cette piste 
  avait toujours un accès libre de circulation pour tous les véhicules. 
  Au nord prés de la voie ferrée furent organisés deux dépôts 
  d'essence. Au nord du village de la "Hacherie". Au lieu dit la "Grande 
  fontaine", deux grandes cuves préfabriqués furent installées 
  pour y contenir le carburant avion, plus proche de Pontorson mais toujours près 
  de la voie ferrée un dépôt, où s'entassait une montagne 
  de jerrican. Près du village de la "Hacherie", un témoin 
  raconte avoir vu une prison de barbelés où séjourna un 
  moment un soldat américain. Ce n'était pas spécifique à 
  l'A-28, on retrouve ces geôles sur tous les terrains. Entre la piste précitée 
  et le chemin de fer étaient installée des batteries de DCA (Défense 
  contre aviation) placées dans des encuvements creusés dans le 
  sol et pouvant atteindre un mètre. Une ceinture de DCA était également 
  installée dans la bordure sud proche de la piste du parking avion. Un 
  témoin raconte ce bruit terrible de ces batteries antiaériennes 
  se déchaînant quand des avions allemands s'approchaient. La population 
  proche, on peut facilement le comprendre, craignait ces attaques. De vraies 
  menaces pour leurs vies. Heureusement il n'en fut rien. 
  Les soldats du Génie renforcèrent les deux zones d'attente des 
  avions appelées hard-stand à chaque extrémité. Ensuite 
  et rapidement les travaux de construction de deux pistes parking avec emplacement 
  pour chaque avion furent créées au sud. L'espace entre chaque 
  parking avion était de 15 mètres. Le parking était également 
  recouvert de treillage acier et disposait de deux plots fixés dans le 
  sol avec un chaînage qui servait au maintien de l'avion lorsqu'il n'était 
  pas utilisé et quand les mécaniciens faisaient les essais moteur. 
  L'encrage sur l'avion était fixé sous chaque aile. Chaque matin, 
  très tôt, les moteurs tournaient, pour voir si tout était 
  normal à bord. Un témoin nous rapporte ce bruit intense de toutes 
  ces mécaniques fonctionnant ensembles suivies ensuite de ces décollages 
  pour une première mission. Les deux pistes sud étaient parallèles 
  à la piste principale. La plus au sud avec une desserte approchait le 
  cantonnement de la troupe. De nos jours une brèche d'une vingtaine de 
  mètres dans le talus d'un champ demeure le seul vestige visible de tout 
  cet ensemble. 
  Le cantonnement était installé au nord ouest du village du "Flechet". 
  Il était important et regroupait un grand village de toile. Un réfectoire 
  et une cuisine y étaient joints. Il comportait aussi un groupe directeur 
  des vols, qui assurait la sécurité de tout l'A-28. A 200 mètres 
  de ce camp existait aussi un dépôt d'essence en jerricans de dimension 
  moyenne. Toujours près du "Flechet" au lieu dit "l'Epine 
  Chesnel" un dépôt de bombes était installé dans 
  un champ clos de talus et plantés de grands arbres. Ces bombes de 250 
  kilos étaient disposées à même le sol sur une hauteur 
  de 1 mètre. Ce dépôt était approvisionné en 
  permanence. Un témoin raconte les colonnes de camions GMC sur la route 
  d'Antrain, souvent en double file, affluant vers l'aérodrome apportant 
  tout ce dont avait besoin l'ensemble. Au carrefour de la route d'Antrain et 
  de la route qui va au village du "Flechet" sur la gauche, dans un 
  champ était installé le dispensaire médical d'aviation. 
  Des médecins dont un chirurgien, aidés d'infirmières étaient 
  en attente pour les soins à dispenser si besoin. Il faut noter également 
  au nord du village du "Flechet" ce petit poste de MP. Soldats affectés 
  à la police militaire (Military Police) prévus pour le maintien 
  de l'ordre dans la troupe US. Le Poste de commandement était installé 
  au "Clos Houet" à l'ouest de la piste de desserte nord. Les 
  officiers de L'USAAF logeaient en ville mais en permanence assuraient à 
  tour de rôle leur travail au PC.» 
  Le contact avec les militaires Américains fut excellent et perdure toujours 
  dans la mémoire des témoins. On notait parmi eux des gens de couleur. 
   
  Quelques civils purent se faire soigner au dispensaire médical d’aviation. 
  Le 13 août, la population civile fut invitée à visiter l’aérodrome 
  avant sa mise en service. Impensable dans nos mentalités ! 
  Le 15 août, sous un soleil radieux arrivèrent les premiers avions 
  en provenance de A-14 Cretteville. Il s’agissait des P-47 du 358th Fighter 
  Group, une centaine en tout, ce qui fit un vacarme étourdissant qui effraya 
  quelque peu la population. Cette frayeur se transformant très vite en 
  espoir d’une fin prochaine du martyre de la France. Une telle puissance 
  la rassurait en fait et lui donnait le sentiment qu’elle était 
  vraiment protégée et qu’il ne pouvait plus rien lui arriver. 
  Les officiers furent logés en ville à Pontorson. Un service de 
  jeeps avec chauffeurs assuraient leur transport depuis leurs hôtels jusqu’à 
  la base. Cela les changeait de Cretteville ! 
 Dès 
  le 16 août les missions reprirent à un rythme très éprouvant 
  pour les pilotes. Le 25 août au petit matin les P-47 s’envolèrent 
  pour la région de Poitiers, Le Blanc et Châteauroux avec pour mission 
  le mitraillage systématique de tout véhicule ennemi aperçu 
  dans le secteur. De nombreux véhicules allemands furent détruits, 
  notamment deux camions citerne et deux voitures de commandement. Le but de la 
  mission était de tenter de couper la route aux nombreux convois qui remontaient 
  vers le nord dans une tentative de regroupement de leurs forces afin de faire 
  face à la menace de plus pesante sur les frontières du Reich. 
  En début d’après-midi deux missions de bombardement du port 
  de Brest n’obtinrent pas les résultats escomptés du fait 
  de la météo. Sur 16 avions, 12 rentrèrent à Boucey 
  sur ordre du leader. L'ALG fut opérationnel du 15 août au 11 septembre 
  44 jour où le 358ème FG s'envola à destination de Villacoublay. 
  Le 1er novembre pour leur passage dans la 1st TAF, ils prendront le surnom de 
  « orange tail » en peignant la queue de leurs avions d’une 
  brillante couleur orange qui n’aurait guère était prisée 
  dans la 9th habituée à opérer avec plus de discrétion. 
   
  Du 11 au 26 septembre quelques C-47 se posèrent à Boucey pour 
  récupérer des soldats américains blessés et les 
  amener vers des hôpitaux anglais.  
  Le 15 août 1944 fut un grand jour. En effet, tout d'abord la météo 
  était très clémente, mais aussi en milieu de journée 
  le ciel de Boucey vit arriver les premiers avions. Un témoin raconte... 
  Nous avons été attirés par le bruit de tous ces avions, 
  ils brillaient dans le ciel bleu, nous savions que tout ça servait à 
  la libération de notre pays. Nous en étions très heureux. 
  Ce que nous craignions le plus c'était parfois les approchent des avions 
  allemands prêts à nous bombarder mais la DCA (défense contre 
  Aviation) Américaine était particulièrement efficace. Il 
  ne nous est rien arrivé. Toute cette armada bien bruyante se posa sans 
  encombre sur la piste A-28. 
  Ce groupe de combat était le 358th Fighter Group, de la 9ème US 
  AIR FORCE, il était commandé par le Colonel Cecil L. Wells. 
  Il était composé de trois squadrons (escadrilles) les 365th Fighter 
  Squadron; le 366th Fighter Squadron et le 367th Fighter Squadron, qui avait 
  hélas perdu un jeune pilote de 20 ans la veille même au cours d'une 
  mission près de Rânes dans l'Orne, le Lieutenant Guiamalva. Tous 
  ces aviateurs sont déjà des pilotes chevronnés malgré 
  leur jeune âge. Ils sont arrivés venant de Creteville (A-14) dans 
  le nord du département de la Manche. Ils ont participé activement 
  aux batailles de Saint-Lô et d'Avranches. Leurs missions, qui vont demeurer 
  les mêmes au départ de Boucey ont été les attaques 
  de blindés, de convois allemands et tout ce qui anéantira l'occupant. 
   En 
  ce 15 août 1944, on compte sur l'aérodrome de Boucey une centaine 
  d'avions. Tous des Republic P-47 Thunderbolt. Cet avion est le fruit de l'imagination 
  de son concepteur Alexander Kartveli qui lors de l'élaboration du projet 
  en 1941 a eut un COUP DE FOUDRE pour son invention, coup de foudre se traduisant 
  par THUNDERBOLT. Donc s'en était joué de ce P-47 Thunderbolt que 
  l'on assembla principalement dans l'usine du constructeur Américain Republic 
  Aviation à Farmingdale, près de Long Island puis en seconde usine 
  à Evansville dans l'Indiana. Cet avion de combat pesait 7 tonnes et il 
  fallut adapter un moteur très puissant. Le moteur Pratt & Whitney 
  fut choisi. Moteur en double étoile de 18 cylindres de 2535 chevaux qui 
  propulsait l'avion à 500 kilomètres heure au décollage.Une 
  force très appréciée des pilotes et en vol donnait beaucoup 
  de ressources lors des attaques et des combats. Sa forme générale 
  très caractéristique l'avait fait surnommer le tonneau volant 
  ou encore la cruche (The Jug) par ses servants. Ce même jour arrivèrent 
  aussi toute la maintenance aéronautique nécessaire au suivi de 
  tous ces aéronefs. Les pilotes seront logés dans des hôtels 
  de Pontorson tout proche. Un service de Jeep avec chauffeurs assurait leurs 
  déplacements sur la base. La moitié de ces avions était 
  opérationnelle en permanence, prête à intervenir très 
  rapidement. Les services aux parkings étaient aussi très rapides. 
  L'essence avion était délivrée par camion citerne GMC avec 
  remorque. Pour l'approvisionnement en munitions, tout se faisait aussi très 
  vite. Un train de 5 à 6 petits chariots sur roues à pneus portant 
  5 à 6 bombes partait du dépôt de munitions passait près 
  du village de toiles et rejoignait les parkings, passant sous chaque aile. Il 
  fallait environ dix secondes pour placer chaque bombe, qui n'était armée 
  qu'au dernier moment. Un artificier vissait une fusée d'ogive rendant 
  ainsi la bombe opérationnelle. D'autres artificiers bien entraînés 
  armaient les tiroirs de munitions pour les 8 mitrailleuses d'ailes en calibre 
  .50 (12,7 mm). Ces munitions étaient acheminées par camions qui 
  se rendaient directement aux abords des parkings, elles n'étaient pas 
  stockées sur place. Dès le 16 août les missions commencèrent 
  au rythme de trois par jours, très éprouvantes pour les pilotes. 
  Dans les archives on retrouve deux incidents lors de la présence de l'A-28 
  sur Boucey, le premier le 22 août 44, le Lieutenant Johnson Alvind s'est 
  écrasé sur la piste au retour d'une mission endommageant son avion 
  mais n'étant pas blessé lui-même. L'autre incident majeur 
  eût lieu le 25 août 44 en milieu de journée, le Lieutenant 
  James E. Morris ayant dû s'éjecter de son P-47 au dessus de la 
  région de Plancoët (Côtes d'Armor). Ce crash sera l'objet 
  d'un nouveau récit que l'on retrouvera sur le site de L'ABSA 39-45, Côtes 
  d'Armor en fin d'année 2009. 
Ce même 25 août, trois missions 
  partirent de l'A-28. La première tôt le matin eut pour objet le 
  mitraillage systématique de tout véhicule ennemi sur la route 
  nationale reliant les villes de Poitiers, Le Blanc et Châteauroux. Le 
  résultat fut important, de nombreux véhicules allemands dont deux 
  camions essence et deux voitures de commandement furent détruites, sans 
  compter de nombreux convois qui remontaient vers le nord. En milieu de journée 
  une mission de bombardement des navires dans le port de Brest commandée 
  par le Capitaine Farlow fut très réduite a cause de la météo 
  orageuse. Sur 16 avions, 12 rentrèrent à Boucey sur ordre du leader. 
  Au niveau de Saint-Brieuc ils firent demi tour. Seul Farlow et trois autres 
  lieutenants atteindront leur objectif. Le Lieutenant Morris connaîtra 
  un incident sur son retour mais aura la vie sauve. 
La troisième mission aura également 
  pour objectif le port de Brest et les bateaux ennemis qui sont à quai. 
  Au retour le survol de la presqu'île de Crozon fera apparaître de 
  petits navires ennemis qui a leur tour seront touchés. Le retour sur 
  l'A-28 se fera sans problème. il est à noter au cour de cette 
  journée que certain pilotes effectueront les trois missions. On imagine 
  la fatigue d'une telle journée et les risques encourus. L'ALG A-28 Pontorson 
  fut opérationnel du 15 août au 11 septembre 44 jour ou le 358ème 
  FG s'envola vers Villacoublay (Yvelines), au sud-ouest de Paris. 
  Du 11 au 26 septembre quelques gros porteurs C-47 Skytrain se posèrent 
  à Boucey brièvement pour récupérer des soldats américains 
  blessés et les amener vers des hôpitaux anglais. Un témoin 
  se souvient d'avoir vu un Dakota en phase d'atterrissage sur l'aérodrome. 
Le 819ème Bataillon du Génie 
  quitta Boucey le 14 septembre pour aller construire une piste d'atterrissage 
  à Vitry-le-François dans la Marne, appelé A-67. Le 26 septembre 
  1944, le terrain tout entier fût rendu à ses propriétaires. 
  Les américains leur laissant le soin de remettre en place la terre arable 
  en ayant récupéré tout ce qui s'y trouvait préalablement. 
  Les plaques bitumées longues de 61 mètres furent découpées. 
  Les treillages en fer à mailles carrées furent découpées 
  et distribuées pour en faire des clôtures, des barrières 
  ou comme fer pour armer le béton et bien d'autre usage. Il est très 
  facile de voir de nos jours ces éléments dans toute la campagne 
  Normande, en parfait état de conservation. 
  Aujourd'hui rien ne subsiste de cet aérodrome américain, seul 
  le souvenir bien vif de nos témoins Messieurs Lelandais et Martel qui 
  ont bien voulut éclairer notre recherche dans ce travail de Mémoire. 
  Nous les remercions bien sincèrement. Merci également à 
  Monsieur Pierre Touquette, Maire de Boucey ainsi que Monsieur Gilbert Gabriel 
  ancien Maire. Merci également a Monsieur Lelandais fils pour son aide. 
© Textes et illustrations: F. Robinard 
  pour http://www.6juin1944.com - Tous droits réservés © 
  © Cartes et profils: J. Clementine - Tous droits réservés © 
            
     |